Campement

Le dragon se posa et lâcha ses proies, puis se retransforma en humain. Ils étaient en plein foret, une foret hostile ou une brume était constante. Les arbre était vieux et il semblait être la depuis des centaine d’année. Soudain Elendill le va les yeux vers Bernhari

Va chercher du bois et établi un campement, fait attention au gobelin. En générale ils ont peur de l’homme, mais on sait jamais

Elendill refit les bandage d’Aligarth

Le guerrier frémit et se réveilla. Quelqu'un était penché sur lui et refaisait ses pansements. Ce n'était pas la vieille femme, loin s'en faut.

L'Elfe prit une profonde inspiration. L'air était chargé d'humidité. Une faible brise soufflait, transportant une odeur particulière. Aligarh murmura, reconnaissant ce parfum :

Mes Bois Noirs...

Torse-nu, il ne rajouta rien.

Elendill remarqua qu’Aligarth était réveillé

Comment te sent tu ? tien je te redonne ta dague

Elendill sortit la dague de sa robe et la donna à Aligarth

**donne dague +2**

Pas trop mal.

Contemplant sa dague quelques secondes, il dit en souriant :

C'est pas torse-nu et avec ça que je vais affronter une armée de trolls.

Effaçant son sourire, il continua :

Apparemment, les restes d'un Elfe mort depuis plus de vingt ans vous sont indispensables... Malgré les dangers pervers des Bois Noirs. Soyez heureux que je puisse me balader sans problème particulier dans les Bois, même sans armure ni habits.

Elendill acquiesça

Je recherche le journal de ton père et son médaillon

Ah... Pour le médaillon, il n'y a pas vraiment de problèmes - sauf pour vous - : c'est dans l'un des coins les plus obscurs des Bois, l'un des plus dangereux. Là où il est mort. Pour le journal...

Pensif, il réfléchi longuement puis dit :

J'ai une petite idée de son emplacement exact. Il m'en avais parlé autrefois. Mais pas beaucoup. je devais avoir 3 ou 4 ans à l'époque...

Aligarh continua :

Je pensais que vous vouliez récupérer ses yeux, les seuls restes physiques de lui. Les arbres digèrent tout, sauf ça. Et ils ont toujours une excellente raison d'engloutir quelqu'un ; c'est souvent pour une trahison de l'ordre royale ou seigneuriale, mais je ne sais pas pour mon père. Il ne m'a jamais beaucoup parlé... Et surtout pas de son journal. Il voulait m'apprendre l'art du chant, le...

Contrairement à toute attente, l'Elfe lâcha une bordée de jurons en elfique. Puis il se tut et resta songeur, les yeux dans le vague, avant de continuer :

Si je vous expliquais mais doutes sur mon père, vous allez bien avoir du mal à me suivre. Même si je vous explique le rapport ancestral entre les Elfes et les arbres des forêts elfiques ou anciennement elfiques.

Bernhari marchait dans la forêt. Il ne s'était jamais aventuré dans les Bois Noirs. À coups de hache, il coupait du bois pour le feu et pour le campement, tout en parlant pour soi comme pour se rassurer.

"D'abords les drows, maintenant un dragon, je me demande ce qui pourrait bien m'arriver encore."

Ne prêtant que peu d'attention aux bruits qui l'entouraient, Bernhari ramassa son bois et retourna vers les autres.

Dans le campement, toujours allongé, Aligarh entendi un curieux bruit. Celui d'un arbre... qui bougeait. Précipitemment, il se leva et couru dans une direction précise en lançant au mage :

Je reviens.

Torse-nu, il s'élança parmi les arbres, qui bizarrement, s'écartèrent. Quelques secondes plus tard, il percuta le compagnon du sorcier.

Votre mort. On ne se balade pas SEUL dans les Bois. Et on ne coupe pas les branches des arbres. JAMAIS.

Les arbres écartèrent leurs branches de l'Elfe. Les deux individus retournèrent ensemble au campement.

Les blessures de l'Elfe se remirent à saigner. Parvenu au campement, il s'évanouit à nouveau.

"Une forêt vivante maintenant! C'est clair, je n'arriverais pas à dormir cette nuit.!"

Bernhari tenait fermement sa hache et gardait les yeux ouverts.

Elendill s’assit à coté de Bernhari et le rassura. Puis alla prendre des nouvel d’Aligarth.

Au fait, sait tu te battre Bernhari, tu en auras beaucoup besoin. Si tu le veux je peux éventuellement t’apprendre quelque petit truc.

Le dragon demanda à Bernhari si il savait combattre.

"Un paladin inconnus m'a appris à combattre alors que j'était tout jeune mais je ne puis dire que je sois un maître d'arme."

Aligarh se réveilla. Bernhari et le sorcier parlaient ensemble. Regardant les branches au-dessus de lui, il dit :

Inutile de trop tarder. On part quand ?Et hum... Dragon, je peut savoir ce que tu veut faire avec un journal et un médaillon ?

Elendill sourit et ajusta sa capuche sur sa tête

Appelez moi Elendill. Je ne peux vous dire en quoi exactement, ce livre et ce médaillon me servira. Montrez moi le chemin

Soudain un bruit se fit entendre dans les sous-bois. L’intense végétation mêler à la brume cachait la chose qui faisait cet étrange bruit. Un bruit de frottement, un bruit qui vous noue les trippe. Elendill sortit Glace de son fourreau, et la lueur bleutée éclairait la zone…

Bernhari s'empara de sa hache. Il ne savait pas ce qui allait encore sortir de cette maudite forêt.

Aligarh se leva. Détendu et apparemment amusé de l'attitude d'Elendill et de Bernhari, il dit :

Détendez-vous, c'est qu'un arbre. Autrefois, les Tisseurs de Sorts ont ensorcelés les arbres pour que ceci puissent bouger et repousser les aventuriers hors des Bois. Les Tisseurs sont partis mais les sorts, eux, sont restés.

L'Elfe s'avança vers sous-bois, devant le sorcier. Une branche noueuse sortit de la brume et vint caresser son bras tendu.

Vous voyez ? Il n'y a pas de danger ! Simplement, les arbres n'aiment pas les haches...

Le guerrier s'enfonça dans la brume.

Bernhari rangea sa hache. Il ne voulait pas être attaqué par des arbres. Il se résigna à suivre Aligarh.

Elendill suiva également l'Elfe, mais il resta méfiant.

Quelques temps plus tard, Aligarh s'arrêta soudain, se tourna vers le sorcier et l'homme et les mit en garde :

Maintenant, ne soyez pas étonné de trébucher souvent, ou de tomber. Les arbres sont traîtres par ici, encore plus qu'habituellement.

Le petit groupe reprit sa marche. La forêt se fit plus sombre. Le vent violent sifflait entre les branches. Bien plus tard, les trois individus débouchèrent dans une sorte de petite clairière, véritable trouée de lumière. Un grand arbre se trouvait près de la lisière de l'espace, assez éloigné du milieu.

L'Elfe s'avança jusqu'au pied de l'arbre en faisant signe au deux autres de rester en arrière. Il dégaina sa dague, la planta profondément dans le bois en face de lui puis, la main toujours sur le manche, se tourna vers ses compagnon et demanda :

Elendill, voulez-vous vraiment le médaillon ? Et vous, homme à la hache, êtes-vous prêt à voir quelque chose de particulièrement effrayant, pourtant commun dans les Bois Noirs ?

Bernhari ne comprenait pas encore ce qui allait se passer mais puisqu'il était là et qu'il se perdrait sans doute si il fut seul dans ces bois, il ne put qu'accepter de voir cette chose effrayante.

Continuez

Alors restez au milieu de la clairière et surtout, ne réagissez pas. Pas de fuite donc, ni de jets de haches. Et pas la peine non plus de brandir une épée.

Le guerrier se retourna vers l'arbre, prit sa dague à deux mains et appuya dessus de tout son poids vers le bas. L'Elfe retira sa dague du bois, plongea son bras jusqu'au coude dans l'entaille nouvellement apparue puis recula precipitemment vers le centre de la clairière. Son avant-bras était couvert d'une substance noire et visqueuse mais trois objet étaient visibles dans sa main : deux sphères blanches et gluantes et un gros médaillon. Il tendit les objets à Elendill en lui disant :

Voilà, Elendill. les restes occulaires de mon père et son médaillon. Pour le journal, on va attendre que la forêt se calme.

Autour d'eux, les branches de la vieille forêt sifflaient et bougeaient comme des fouets.

Elendill pris les globe oculaire et le médaillon et y mis dans son sac

L'absence d'ordre et de menaces de la part d'Elendill mettait Aligarh mal à l'aise. Indéci, il dégaina sa dague et la tourna et retourna dans tous les sens en marchant. Quelques instants plus tard, les arbres n'étaient toujours pas calmés mais l'elfe avait pris sa décision.

Dos au sorcier, il serra fermement le manche de son arme - lame pointée vers le sol - dans sa main droite, se retourna vers le dragon vert et dit, d'un ton dur et particulièrement provoquant :

Vous économisez vos menaces parce que vous savez que vous me tuerez ensuite... Je me trompe ? Mais si je vous laissez seul, seul dans cette clairière, seul dans ma forêt, que feriez vous ? Me suivre jusqu'à la sortie ? Mais la sortie est loin. me torturer jusqu'à ma mort ? La forêt m'a déjà sauvé dans le passé, elle recommencera s'il le faut. Quant à mon propre père... Vous semblez en savoir plus que son propre fils ! Mais que cache son journal ? Et le médaillon ? Et ses yeux ! ?

Aligarh perdit rapidement son sang-froid et commença à lever lentement sa dague en parlant...

Bernhari, qui marchait un peu en retrait, aperçu clairement Aligarh leva sa dague derrière le dragon. Il eût comme un élan pour s'interposer mais ne le fit point. L'idée de se trouver entre un dragon et un elfe recherché et potentiellement dangereusement ne lui plaisait guère.

Elendill regarda la dague, et sourit . Un vague de douleur s’empara du corps d’Aligarth. La douleur se fit de plus en plus grand, le poussant à s’agenouiller. Le bras fit une rotation et émit un craquement, l’arme tomba.

Que j’ai peur ! Sache que je ne tue pas par le plaisir. Mais si on me cherche on me trouve ! Mes affaires ne te regardent point. Tu me montre ou est le livre et je te laisse .

Elendill relâcha sa concentration et le bras reverni à la possession d’ALigarh qui émit un atroce cri…

Son cri se perdit dans la brume. Prêt à en découdre mais toujours à genoux devant le dragon, Aligarh cria, d'une voix éraillé par la douleur :

Vos affaires ne me regarde pas, MAIS TOUS CE QUI CONCERNENT MON PERE ME REGARDE AUSSI !