Campement

La terre trembla, une créature sortit des bois . Haute de quatre mètre et lourd d’au moins trois cent kilogramme. Elle portait une armure faite de plate et user d’une gigantesque épée. La créature s’approcha…

La voix rauque, l'Elfe continua de crier, mais cette fois-ci avec un semblant de triomphe :

Et qu'allez-vous faire maintenant, Elendill ? Vous battre contre l'une des créatures les plus puissantes des Bois Noirs, un troll ? Et croyez-moi bien, dragon, je ne peux vous aidez cette fois.

Sur le ton qu'il avait prit, n'importe qui aurait pû croire qu'il allait éclater d'un rire de dément. Mais c'est un râle de blessé qui sortit de sa gorge ; ses blessures l'affaiblissait...

Elendill plissa les yeux, un goutte de sueur perla sur son front . Elendill invoqua un sort de protection pour le groupe. Le troll poussa un cri, et la concentration d’Elendill fut troublé

Merde, Bernhari, prenez Aligarth et tirer vous !

Elendill invoqua une boule de feu, qui vint s’écraser contre le troll dans un bruit sourd. Une énorme explosion fit tomber Elendill à terre. Elendill se releva et vit le troll blessé continuer à s’approcher. Elendill devint blême et prit ses jambes à son cou rattrapant Bernhari et Aligarh

Porté par Bernhari, Aligarh lui fournit une indication de la direction à prendre :

Pas par là, homme à la hache ! A gauche ! Et sans détours !

Elendill les rejoignit bientôt. Ensemble, ils coururent assez longtemps, jusqu'à atteindre une très vaste clairière. Au milieu de celle-ci se dressait un grand dôme de pierre. Autour, d'étranges et repoussantes créatures à quatres pattes broutaient l'herbe.

Entrez par l'escalier.

Une fois à l'intérieur - très mal rangé - de la demeure souterraine, l'Elfe déclara simplement :

Bienvenue chez moi.

Elendill regarda autour de lui. Et observa la maison de l’elfe

C’est fort coquet. C’est là que vous habiter ?

Elendill s’assit sur une chaise et se reposa

Bernhari déposa Aligarh sur un divan, où il s'assit lui aussi. L'Elfe répondit :

Coquet ? Vous trouvez vraiment ? Vous avez jamais vu Lathandre ou Seldarine !

Il avait retrouvé son calme et resta courtois avec Elendill.

En effet, c'est ici que j'habite. Hormi Lathandre, c'est le meilleur refuge dans tout les Bois Noirs ! Pas de zones dangereuses ni de trolls aux alentours.

Il se leva et se fraya un passage jusqu'à un placard, d'où il sortit une vieille bouteille. Il demanda alors à ses deux "hôtes" :

Vous en voulez ?

Elendll prit le verre et le bu cul sec

Il est vrai que je n’ai jamais visiter de cité Elfique . Je suis resté 300 ans à Midgard puis 300ans à Malar. Mais il me reste beaucoup de chose à découvrir. Vous voulez que je vous compte des histoires ?

Avant de répondre, le guerrier posa la bouteille sur une table basse, après trois verres à la suite.

Inutile Elendill, sauf si vous n'êtes pas pressé d'avoir le journal. L'un des seuls endroits suceptibles de m'intéresser est Az Mara. Et... Bernhari, merci de m'avoir porté.

L'Elfe prit un torchon, s'assit près de la table basse, défaisit ses bandages puis appliqua dessus le chiffon imbibé d'alcool. Une grimace de douleur déforma ses traits quelques secondes. Puis il demanda, toujours au sorcier :

Elendill, vous m'avez bien fait comprendre que vous saviez casser des bras ; mais savez-vous les réparer ?

Elendill reprit un verre

Je suis mage, pas prêtre. Je vais vous conter l’histoire d’Az Mara. Un grand seigneur elfe du nom d’Alim D’Az Mara quitta Seldarine pour fonder la troisième cité elfe, Az Mara. La cité fut prospère, mais ne parvint pas à l’égal de sa rivale. Le seigneur d’Az Mara avait un énorme défaut, il était trop ambitieux et sous estimer ses ennemis. Un jour il aida les humain à vaincre un dragon, et ils pillèrent l’antre de se dragon. Le dragon rasa la ville humaine ainsi que la ville d’Az Mara et repartit beaucoup plus riche. Il ne faut jamais sous estimer son ennemis !

Elendill repris un verre et cala sa tête contre un coussin et s’endormit

Bernhari s'était lui aussi assoupit. Aligarh sortit dehors.

Le soleil pointait son nez, Elendill se réveilla et alla trouver Aligarth dehors

Si vous me montriez ou est le journal

Aligarh avait réussi à ce faire une attelle provisoire pour son bras. Quand Elendil était sorti de sa maison, il finissait de traire une des étranges créatures - une chèvre. Il leva la tête vers le sorcier :

Bernhari est réveillé ? Ou il souhaite rester ici ? Le journal est caché à une journée de marche d'ici, mais je ne peux pas vous montrez où dans l'immédiat.

Elendill plissa les yeux .. Et regarda ses étrange mammifère

Ques ? Bernhari nous attendra ici. Et quand pourrons nous y aller ?

Aligarh caressa les cornes du mammifère près de lui en répondant :

Ah, ça ? Ce sont des chèvres. Bien pratique pour détruire les pousses des jeunes arbres maléfiques. Pour ce qui est de partir, c'est quand vous voulez.

L'Elfe porta à ses lèvres le pot rempli de lait de chèvre et en but une bonne moitié. Il tendit ensuite le récipient à Elendill :

Vous en voulez ?

Elendill prit le bol et en but . Il toussa, et tomba à terre, évanoui

Le bruit sourd d'un corps qui tombe au sol réveilla Bernhari. Il vit Elendill étendut au sol.

"Que lui avez-vous fait?"

Il s'approcha du dragon et sortit une petite fiole qu'il déboucha. L'odeur qui en sortait était insupportable. Il fit respirer cette odeur à Elendill.

"C'est un petit tour que m'a appris mon maître. Mais je ne sais pas si cela fonctionne avec un dragon."

Qu'est-ce que je lui ai fait ? Mais rien ! je lui ai proposé du lait de chèvre et il est tombé dans les pommes !

Sentant l'odeur insupportable, Aligarh dit plus doucement :

Qui était votre maître ?

"Un paladin qui n'a pas voulu me dire son nom. Il a été comme un père pour moi et ma soeur. Mais il a disparu il y de cela quelques années. Je le recherche encore."

Aligarh regarda bizarrement Bernhari.

C'est étrange, ce n'est pas la première fois que j'entends cet histoire de paladin...

Il demeura quelques instants silencieux, puis murmura tout bas :

Dame Bryn... Vous êtes le frère de Dame Bryn...

Ce n'était pas une question. Les larmes aux yeux, l'Elfe détourna sa tête, murmurant plus fort :

C'est de la viande fraîche qu'il faut à un dragon, pas un arôme.

Une volée d'oiseau passa au-dessus des trois individus. Aligarh lança sa dague en l'air ; un oiseau tomba, mort, le poignard enfoncé dans le petit corps. Du sang gicla sur le visage d'Elendill.

Bernhari entendit l'elfe murmurer le nom de Bryn.

"Bryn? Vous avez rencontré Bryn? Où est-elle et comment va-t-elle?"

Elendill émit un spasme et ouvrit ses yeux. Il était rouge, il semblait voir quelque chose, quelque chose d’éloigner…

Quand je l'ai quitté, Dame Bryn était à Gué-de-Négoce avec moi, dans une étable pour tout vous dire. Elle allait bien, malgré sa fatigue. Vous avez une soeur charmante, Bernhari.

Contemplant les yeux d'Elendill, il continua en souriant :

Ce n'est plus un dragon vert, c'est un dragon rouge ! Il a mûrit !

Puis :

Elendill a tous les signes d'une intoxication. L'idéal, ça serait de l'emmener à Lathandre. Mais cette cité est encore plus loin que le journal qu'il cherche ! De plus, j'ai été banni il y a un siècle de la cité... Je ne peux pas y retourner... Bernhari ! Votre maître vous a-t-il enseigné les rudiments de la médecine ? Je ne me rappelle plus exactement le recette d'un antipoison puissant... Contenant du sang. C'est le sang, la clef, mais comment l'utiliser ?

Aligarh entra dans sa maison puis en ressortit quelques minutes plus tard, habilé d'un grand manteau gris. S'éloignant de sa maison, il dit haut et fort :

Bernhari, excusez-moi de vous laisser seul, mais la solution est dans le journal de mon père, j'en suis sûr.

Un vent souffla soudain, faisant claquer le manteau. Une brume apparut également, faisant disparaître l'Elfe à la vue de l'homme.

Bernhari vit le dragon vert virer au rouge. Il ne connaissait cependant pas la recette d'un anti-poison efficace. Il fouilla la demeure de l'elfe pour trouver les ingrédients d'une potion qui pourrait alléger les souffrances d'Elendill.

"Si seulement Bryn était là... Elle saurait comment soigner ce dragon."

Bernhari revint auprès d'Elendill. Il avait une petite potion avec lui.

"Cela ne vous sauvera pas mais au moins vous ne souffrirez plus."

Il tenta de faire boire le dragon.

Deux ou trois jours plus tard, un soir, Aligarh déboucha dans la clairière en courant. Il entra comme un coup de vent dans sa maison, posa une lourde besace sur une table avant d'en sortir une bouteille remplie d'un liquide rouge vif ainsi que divers autres substances. Il demanda ensuite à Bernhari, présent dans la pièce à ce moment-là :

Bonsoir, Bernhari. Comment va Elendill ?

Le guerrier prit un grand saladier et entreprit de mélanger divers ingrédients. Une odeur de sang et de viande envahit la pièce.